Le Service de la Cardiologie Interventionnelle baptisé au nom du Chahid ALLOU M’hand


Le 08-07-2018

Le Service de la Cardiologie Interventionnelle baptisé au nom du Chahid ALLOU M’hand

A l’occasion de la célébration de la fête de l’indépendance et de la jeunesse, le Wali de Bejaia, Monsieur MEZHOUD ainsi que le Président de l’APW, Monsieur HADDADOU, accompagnés d’une forte délégation et de la famille de la santé, ont baptisé le service de la cardiologie interventionnelle du CHU de Bejaia au nom du Chahid ALLOU M’hand.
Il y avait beaucoup d’émotion dans l’air, particulièrement, au sein de la famille ALLOU dont les frères étaient aux larmes, touchés par ce geste de reconnaissance de l’Etat.
Ce qui a ajouté à l’émotion, c’est ce patient, venu spécialement de Tizi Ouzou, Monsieur Tahar SIFER qui a tenu à lire son témoignage à l’égard de celle qui lui a « sauvé la vie », en l’occurrence, le Professeur ZOUZOU Hanane, qui était présente pour la présentation des équipements. Voici son texte :

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs ;
« Je garde du Professeur ZOUZOU, le souvenir impérissable d’un médecin hors pair qui marquera pour toujours mon existence grâce à un geste salvateur effectué sur ma personne le 21 mai 2006 dans des conditions particulièrement délicates car faisant suite à un arrêt cardiaque dont je venais d’être victime au service de cardiologie du CHU Mustapha d’Alger.
En effet, au moment où toute l’équipe médicale mobilisée à mon chevet, en présence du Pr. Chef de service, commençait à désespérer après m’avoir appliqué sans succès les trois « chocs » par défibrillateur, indiqués dans ma situation, pour me réanimer, le Pr. ZOUZOU de passage dans le service, venant de rentrer après un stage d’une année en France pour parfaire sa formation en ryhtmologie, avait suggéré avec insistance qu’on m’administre un nouveau choc à la suite duquel …..Mon cœur avait miraculeusement redémarré.
Depuis lors elle n’a pas cessé de suivre l’évolution de mon état de santé qui s’était progressivement amélioré.
Lors de ma convalescence, et en complément aux médicaments spécifiques prescrits, elle m’avait déclaré que la solution définitive consistait en la pose d’un défibrillateur implantable qui malheureusement n’était pas encore réalisable en ce temps-là en Algérie.
Un dossier médical complet avait alors été minutieusement constitué par ses soins pour me programmer un transfert en France dans un délai raisonnable, elle m’avait même défini avec précision la marque et le type d’appareil que je devrais recevoir.
C’est ainsi que j’avais bénéficié en septembre 2006, d’une prise en charge médicale délivrée par la CNAS pour être traité à l’hôpital Georges POMPIDOU – PARIS.
Le Cardiologue qui m’avait accueilli était agréablement surpris de recevoir des renseignements précis concernant ma maladie allant jusqu’à définir les références du type d’appareil que je souhaitais.
Ce même praticien qui avait confirmé le traitement décidé en Algérie, avait eu la délicatesse de me montrer avant l’intervention le boîtier qu’il allait me poser, histoire de me mettre en confiance pour approuver que l’appareil choisi était bel et bien celui qui convenait à mon cas.
En juillet 2011, l’état de la pile arrivait à épuisement ce qui justifiait son remplacement que le Pr. ZOUZOU s’était proposé de réaliser dans son service au CHU Mustapha.
A l’appréhension légitime que j’éprouvais, le Professeur ZOUZOU opposait une assurance débordante qui me mettait dans la gêne tant le dévouement et la disponibilité dont elle faisait preuve à mon égard étaient quasi permanents.
Le geste avait été réalisé avec succès sans aucun incident avec des contrôles réguliers jusqu’au mois de novembre 2017 date à laquelle l’appareil était de nouveau arrivé à épuisement.
A l’angoisse et à la panique qui me gagnaient de savoir que le Pr. ZOUZOU était muté sur sa demande au CHU de BEJAÏA et que les services de cardiologie d’ALGER ne disposaient pas de ce type d’appareil, le Pr. ZOUZOU n’avait pas hésité à me demander d’accepter de me faire suivre à BEJAÏA oû elle projetait d’aménager et d’équiper une salle spécialement réservée à la cardiologie interventionnelle.
Spontanément j’avais donc pris rendez-vous en décembre 2017 et le 13 février 2018, comme prévu, je subissais l’intervention encore une fois DIEU Merci avec succès.
Au-delà de ses compétences techniques reconnues et avérées, le Pr. ZOUZOU dont la discrétion force l’admiration en demeurant toujours loin des feux de la rampe, dispose d’un capital de confiance absolue et d’un dévouement sans limites vis-à-vis de ses malades qu’elle ne se lasse jamais d’écouter.
En tant qu’ancien cadre de la Santé, j’éprouve une légitime fierté de constater qu’en dépit de difficultés certaines, il existe dans le Pays, des praticiens compétents responsables que l’intérêt général préoccupe au plus haut point. »

Bureau de l’Information, de la Communication et d’Audio-visuel du CHU de Bejaia.

Actu-Vidéo