Le Service de Médecine Interne ou la force tranquille du CHU.


Le 08-12-2015

La PBR représente souvent un geste indispensable pour étayer le diagnostic des maladies rénales.
Si le Docteur ZIANI et son équipe ont déjà investi ce domaine au bénéfice des patients du service Néphrologie grâce au précieux effort du professeur RAYANE , le service de médecine interne dirigé par le Professeur BOUALI Faycal, service de référence régional dans le domaine des maladies de système s’y met aussi avec son équipe pour éviter les déplacements onéreux aux patients de la région.

En effet, « Hier, sept patients du service de médecine interne du centre hospitalo-universitaire de Béjaïa, ont été sujets à une ponction biopsie-rénale (PBR), pratiquée par le professeur F. Haddoum, chef de service néphrologie au CHU Mustapha d’Alger.
C’est la deuxième fois, en l’espace d’un mois et demi, que le professeur Haddoum se déplace à Béjaïa pour développer, avec l’assistance de l’équipe du professeur F. Bouali, chef de service de médecine interne, cette technique qui consiste à prélever, sous anesthésie locale, un fragment de rein à l’aide d’une aiguille pour l’acheminer dans un laboratoire d’anatomie-pathologie pour l’analyser et rendre un diagnostic précis. La première fois c’était à la fin du mois d’octobre dernier, lorsqu’il l’avait pratiquée sur cinq patients du CHU de Béjaïa. «C’est le meilleur moyen pour détecter la maladie rénale et les dégâts causés par celle-ci aux reins», dira le professeur Haddoum qui tiendra à souligner qu’avant les années 50, cela se pratiquait sous forme d’opération chirurgicale, ce qui était trop lourd et pour le patient et pour l’équipe médicale. Il fera savoir que cette nouvelle technique a été introduite par ses soins dès 1989 à Alger, avant de la lancer, en formation et installation de la méthode, à Tlemcen, Oran et Constantine à partir de 2003. La quatrième wilaya, après Alger, à bénéficier de cette nouvelle technique est Béjaïa. Le professeur Haddoum dira également qu’il compte la lancer, dès la semaine prochaine, à l’hôpital pour enfants de Canastel d’Oran et de celui pour enfants d’Annaba. Toutefois, rajoutera-t-il, «il m’est arrivé de la pratiquer dans plusieurs hôpitaux du pays sans qu’elle n’y soit développée». Ravi d’accueillir son confrère, le professeur Haddoum, dans son service pour profiter de ses connaissances en la matière, le professeur Bouali dira que «la PBR est l’un des aspects dans les perspectives de son service et du CHU de Béjaïa pour une amélioration des soins, afin d’éviter aux malades de longs et éreintants déplacements sur Alger ou Constantine». Avec la multitude de sommités composant son staff médical, en diversifiant les soins et acquérant le matériel nécessaire, le CHU de Béjaïa est en passe de se positionner parmi les hôpitaux les plus performants du pays. Tant mieux et c’est de bon augure pour le nouveau CHU, dont la réalisation est attendue par toute la population de la wilaya de Béjaïa. A.Gana Dépêche de Kabylie »

Bureau de l’Information, de la Communication et d’Audio-visuel du CHU de Bejaia.

Actu-Vidéo